Projet
GOUT
Ecole du goût : Culture du « manger » et
art de vivre en Europe
Schule des Geschmacks: Esskultur
und 'Savoir vivre' in europäischen Regionen.
Description en allemand
Code projet : 2011-1-DE2-GRU06-07791 2
Site commun du projet : www.grundtvig-gout.com
D.1 Résumé
La nutrition est une des conditions primordiales pour le
bien-être
de l’homme. La qualité de vie en Europe se base
sur l’art culinaire, qui contribue également à former
le caractère propre des régions. Comme l’affirme
un dicton allemand : « Manger et boire tiennent l’âme
et le cops ensemble », la culture du « manger » et
l’art de vivre sont des sujets pédagogiques
centraux. L’éducation des adultes, donc, doit
traiter les condition de la nutrition (production, transport,
limite de
consommation, qualité des aliments), parce que ces
paramètre évoluent
très rapidement et très sensiblement : la mondialisation
a provoqué un nivellement mondial des habitudes nutritives
au sein de toutes les couches sociales ainsi que des mouvement
d’opposition pour une nutrition saine, régionale
et consciente. La cuisine structurée par le marché mondial
nous oblige à nous poser des questions sur le goût
et renvoie au phénomène de la faim dans le
monde, qui a à faire avec la forme de notre économie
et avec la justice de la distribution. Une prise de conscience
est nécessaire. L’École du Goût
traite des méthodes de production, prend pour thème
la saturation de l’estomac et la saturation du coeur,
et discute de la faim dans le monde, qui est devenue un scandale
inacceptable.
Le partenariat d’apprentissage veut rassembler un savoir
de base en cette matière, rendre possible des expériences
pratiques et sensibiliser tous les partenaires à ces
questions. Les styles de vie régionaux sont étroitement
liés aux habitudes nutritives. Le projet veut rendre
possible de vivre les fêtes saisonnières, et
de se pencher sur les influences culturelles.
Thèmes centraux : histoire de la nutrition ; mutation
et valeur d’une « cuisine des pauvres » ;
savoir de base sur une nutrition saine et la qualité de
vie ; d’où vient la faim, et comment en venir à bout
; le savoir vivre influencé par la région.
Pour en assurer la dissémination sont prévus des
sites Internet, des expositions photos ; un compendium de
recettes ; une documentation sous forme de CD, et un livre.
D.3 Objectifs du projet
et stratégie
Le projet GOUT continue en partie une coopération établie
au cours de projets précédents, et introduit
de nouveaux partenaires. Ceci contribue à rendre plus étroit
et effectif le travail en commun, le savoir faire dans l’éducation
des adultes, le répertoire des contenus et les compétences
interculturelles. Le but sociopolitique est de sensibiliser
les groupes cibles du projet GOUT au fait que la faim dans
le monde est à considérer en corrélation
avec notre propre culture du « manger ». Le fait
de participer aux fêtes saisonnières d’autres
régions et de se pencher sur des cultures étrangères
peut développer une prise de conscience du rapport
entre la culture d’«incorporation » pour
parler comme les sociologues, et l’art de vivre.
Faire la connaissance de savoirvivre régionaux et y
réfléchir comparativement aide à comprendre
le rapport entre le « manger » et la santé.
L’école du goût élargit l’horizon
culturel et donne la possibilité d’atteindre une
qualité de vie plus élevée.
Notre projet veut réaliser un apprentissage qui concerne « la
tête, le coeur et la main » (Pestalozzi). Nos thèmes
et nos méthodes envisagent une formation holiste de
l’homme. Cette éducation holiste sera réalisée
par la connaissance :
–
de la variété et la signification économique
des cultures de la nutrition et de l’art de vivre dans
les régions européennes ;
–
des habitudes, selon les régions, du « manger » et
de vivre traditionnels et actuels ;
–
des solutions locales pour résoudre le problème
de la faim dans les sociétés industrielles
(restaurants du coeur, cuisines populaires etc.).
Nous voulons à la fois induire du savoir et discuter
les attitudes sur les thèmes suivants :
•
Tendances et contre-courants, p.ex. fast-food contre slow-food,
vêtements de marque contre vêtements individuels
;
•
influences des media, des religions, des visions du monde,
et des intérêts politiques dans les régions
;
•
impact des traditions et de la mentalité en vogue sur
les jeunes et les plus âgés ;
•
conditions anthropologiques du goût,
•
bases d’une nutrition saine, et
•
méthodes de production et circuits de distribution des
denrées alimentaires.
Ces points du programme sont en étroite corrélation
avec les conditions subjectives et objectives des individus
et des organisations au sein des régions où les
rencontres auront lieu. Nous faisons des expériences
sensuelles et culturelles, nous échangeons à ce
sujet, et nous en présentons au public les résultats.
D.4 Résultats et
produits
N° |
Dates approximatives |
Description |
1 |
2011 – 2013 |
Création d’un club photos, réalisation
d’exposition, et publication.
|
2 |
2011 – 2013 |
Création de sites, sur lesquels les résultats
seront régulièrement publiés
|
3 |
2011 – 2013 |
Entre les rencontres, campagne de sensibilisation à l’échelle
locale et régionale sur la nutrition saine.
|
4 |
Fin 2012 |
Compendium de recettes qui permettent d’expérimenter
des plats savoureux, sains, et pour budgets modestes.
|
5 |
Eté 2013 |
Documentation des rencontres et de l’évaluation
sur DVD
|
3 |
Automne 2013 |
Publication d’un livre |
|
|
|
F. Mise en oeuvre du
projet :
Répartition des tâches
Tous les partenaires du projet s’engagent à mettre à la
disposition des partenaires leur connaissances spéciales,
et à préparer les rencontres dans leur pays
respectif pour arriver à atteindre les objectifs du
projet conformément aux méthodes de l’éducation
des adultes. Ces méthodes d’apprentissage tout
au long de la vie préconisent une activité décisive
de la part de l’apprenant.
Chaque institution rédige d’abord ses documents
dans sa langue, et les enrichit d’apports littéraires
et de spécialistes. On en fera ensuite un résumé en
allemand, anglais et français. Cette méthode
assure que chaque pays apporte ses spécificités
et que soit diminué la perte par la traduction. En
ce qui concerne les résultats des travaux, ils doivent être
transmis à l’organisation coordinatrice (b+k+H,
Allemagne). Chaque institution est responsable pour la délimitation
de ses recherches et apports.
Pour les rencontres, chaque groupe s’organise pour
rendre possible une traduction dans sa langue maternelle.
Les contacts concrets participent aussi à un apprentissage
non verbal.
La dissémination des idées du projet et des
résultats du projet entre chaque rencontre doit être
assuré par un travail d’information sur le public.
Chaque institution doit documenter ses activités sur
son site et si possible faire passer dans son entourage
les découvertes et les résultats de son action.
Eventuellement, l’évaluation de cette démarche
d’implémentation peut être communiqué à l’organisation
coordinatrice.
Coopération,
communication
Le fait que les organisateurs de certains pays se connaissent
déjà facilite la communication du projet GOUT.
Cela permettra une entraide pour la préparation des
rencontres, les échanges d’experts etc.
La communication se passe en général par e-mail
et à l’aide du site du projet www.ess-lebens-kulturen-europäischer-regionen.com
.
La coopération la plus intensive a lieu au cours des
rencontres. Les membres d’une association qui y participent
doivent en faire un reportage (journal personnel d’apprentissage
contenant découvertes, remarques etc.) pour ceux qui
sont restés à la maison, et pour les collègues
des autres pays.
Participation active
On peut considérer les groupes cible du projet GOUT
comme des cercles concentriques : au centre se trouvent
les initiateurs, qui ont élaboré la demande
du projet, qui organisent les rencontres, qui disséminent
les résultats et communiquent avec les autres organisations.
Ils mettent surtout l’importance sur un large rayonnement
sur toutes les couches de la population de leur région.
Le cercle suivant est constitué par les enseignants
et les apprenants, qui participent aux rencontres. Ils mettent à profit
leur influence dans les réseaux dont ils font partie
pour la dissémination des résultats. Le troisième
cercle enfin est constitué par les gens de la région
où se déroule la rencontre, qui p.ex. viennent
visiter l’exposition photo ou lisent les articles des
journaux.
GOUT en tant que projet Grundtvig est destiné aux
adultes, mais il est apte aussi à intéresser
un public jeune comme les enfants adolescents des apprenants.
Ces derniers sont même souhaitables, dans la mesure
où ce projet aborde la réflexion sur la nourriture
et la culture générale européenne.
L’institution d’un club photos, dans chaque organisation,
permettra de réaliser des expositions sur le thème
: « Faim, Culture du manger et art de vivre ».
Une telle exposition est apte à faire naître
une meilleure prise de conscience. Les styles de vie des
différentes régions d’Europe seront aussi
le sujet dans les rencontres du projet : ainsi le projet
débute en Allemagne en faisant la connaissance d’une
région le long du Rhin, la seconde rencontre va nous
initier à la culture des Alamans (triangle Suisse,
Allemagne, Allemagne) avec leur carnaval si particulier.
A Vienne nous rencontrerons des variations de styles de
vie. A Telsiai, Lithuanie, ce sera la fête traditionnelle
du solstice d’été, dans la rencontre à Cluj-Napoca,
Roumanie, nous suivrons les traces des influences des Saxons
de Transylvanie (Siebenbürgen). Le meeting à Konya,
une ville de plusieurs millions d’habitants en Anatolie
permettra l’échange culturel entre Europe et
Asie Mineure. Pour finir, nous expérimenterons des
formes de savoir-vivre dans le Sud-Ouest de l'Allemagne.
Tout cela enrichira les contenus d’apprentissage tout
au long de la vie.
Évaluation
De façon générale, l’évaluation
se fait au moyen de questionnaires dans chaque rencontre.
Une autre façon se fait à l’aide des « journaux
d’apprentissage » rédigés par des
apprenants de l’organisation.
Une autre façon est prévue grâce aux « livres
de visiteurs » des expo photos. Une évaluation
finale sera faite lors de la réunion finale à Auvillar
en 2013.
Dissémination
et exploitation
Comme nous venons de la dire, il y aura six produits concrets
communs :
1. Grâce au club photos, des informations sur nourriture
et art de vivre pourront être propagées dans
le public.
2. Avec un compendium de recettes de tous les pays participants,
savoureuses, simples et pour petits budgets. Cette collection
de recette sera publiée fin 2012, à la mi-temps
du projet.
3. Les organisations partenaires utilisent leurs contacts
avec la presse pour des articles ou des conférences
sur la nutrition saine.
4. Documentation des rencontres sur DVD en été 2013.
5. Publication d’un livre en été 2013.
6. Publications dans l’Internet (site local et commun)
des résultats du projet.
G.2 Programme de travail
N° |
Description des
mobilités
et
autres activités |
Pays de destination
(uniquement pour les mobilités) |
Début prévu |
1 |
Rencontre à Schefflenz, Allemagne, 15 – 18
septembre 2011 : A. Bender. Solution historique et
régionale : alimentation saine grâce à l’école
ménagère, au blé-vert, à la
choucroute et au cidre. – Excursion ; chansons
locales, planification du programme dans son ensemble, évaluation. |
DE – Allemagne |
15 – 18 sept. 2011 |
2 |
Rencontre à Vienne, Autriche, février
2012 : variété de la cuisine dans la
Monarchie Royale-Impériale (k&k-Monarchie)
; Art de vivre, entre conflit social et bals de l’Opéra.
Expo photos, évaluation. |
AT – Autriche |
1 - 4 mars 2012 |
3 |
Rencontre à Telsiai, Lituanie, en juin 2012
: Héritage culinaire de la région Samogitia
; évolution depuis 1990 ; Formes traditionnelles
et modernes des fêtes du solstice d’été ; évaluation. |
LT – Lituanie |
21 - 24 juin 2012 |
4 |
Rencontre à Cluj-Napoca, Roumanie, en septembre
2012 : Influence des Saxons de Transylvanie par le
passé, et actuellement ; évaluation. |
RO – Roumanie |
Octobre 2012 |
5 |
Rencontre à Constance, Allemagne, du 7 au
10 mars. 2013 : Carnaval alaman ; manger
et vivre dans le triangle des trois pays ; évaluation. |
DE – Allemagne |
7 – 10 mars 2013 |
6 |
Rencontre Meeting à Konya, Turquie, avril
2013 : Interaction des cultures de table Anatolie Europe
Centrale
; Empreintes
régionales de la fracture
pauvre – riche dans l’art de vivre oriental,
Jeune et Ramadan ; évaluation. |
TR – Turquie |
25 - 28 avril 2013 |
7 |
Rencontre à Auvillar, en juillet 2013: Culture
de la table au pays d’Henri IV. Influence du
colonialisme sur la culture du « manger » en
France ; amélioration de la qualité de
vie grâce au « slow-food » ; évaluation. |
FR - France |
3 - 7 Juillet 2013 |
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